Voici les résultats de cette 5ème édition.
Nous remercions nos "sponsors" qui nous permettent le bon déroulement de cette journée :
ESF de meribel, ITV, Opinel , Raffin, Sky-dreams, SUPAIR, Syride, Triple Seven.
1 | FAVIER Gérard | 14974,2 | |
2 | DELORME Agnes | 11238,2 | 1ère féminine |
3 | ESSERTEL Pascal | 9318,8 | |
4 | REVOIRARD Olivier | 8791,8 | |
5 | LEMAIRE Pierre-Marie | 8741,2 | |
6 | BERRUX Floriant | 8741,2 | |
7 | LABARRE Pierre | 8741,2 | |
8 | DUPENT Antoine | 8741,2 | |
9 | LEFEVBRE Laurent | 8699,8 | |
10 | CUVEX-MICHOLIN Thomas | 7894,2 | |
11 | GIRAULT Camille / FRANCOIS Elea | 7876,8 | 1er biplace |
12 | PUTHOD Justin | 7785,2 | 1er jeune |
13 | GARBI Nicolas | 7785,2 | |
14 | BOURCIER Vincent | 7626,8 | |
15 | PAUL-GUERS Hervé | 7620,2 | |
16 | BERTIN Thomas | 7620,2 | |
17 | MEGARD Fabien | 7620,2 | |
18 | GELDHOFF Jean Francois | 7602,8 | |
19 | BUREAU Reynald | 7602,8 | |
20 | LACOMBE Sébastien | 7602,8 | |
21 | PAOUR Florent | 7602,8 | |
22 | VIGNERON Adeline | 7602,8 | 2eme féminine |
23 | PHILIPPOT Richard | 7094,8 | |
24 | HARPIGNY Pascal | 6778,3 | |
25 | NOVELLA Caroline | 6778,3 | 3eme feminine |
26 | FAVIER Mathias | 6741,2 | |
27 | VU Tuyen/ et sa passagère | 6630,7 | 2eme biplace |
28 | LE GALL Thierry | 6589,3 | |
29 | GUINET Mathis | 6589,3 | 2eme jeune ex aequo |
30 | MUSITELLI Jacques /vero | 6589,3 | 3eme biplace |
31 | SAVOY Anais | 6589,3 | 2 eme jeune ex aequo |
32 | GRIMAUD Vincent | 6058,8 | |
33 | CLAVAUD-PAUL Eric | 5783,7 | |
34 | CRAS Stephane | 5783,7 | |
35 | DELORME Raymond | 5783,7 | |
36 | MICHAUT Laure | 5783,7 | |
37 | STANCO Florent | 4755,8 | |
38 | JACQUES Marie paule/ BESSET charlene | 2730,3 | |
39 | TRICHOT Daniel | abandon |
Le site de Val Pelouse qui est le départ traditionnel du Tétras et Vole, se situe à 1750m d’altitude. Il donne aisément accès à la lisière supérieure de l’étage forestier. Un peu de marche et vous êtes déjà dans les pelouses Alpines. Encore 1/2 heure supplémentaire et on peut voir disparaître l’herbe et se retrouver dans les pierriers, les éboulis ou sur les dalles minérales. Dans une aérologie qui peut être changeante. Et avec les avantages et inconvénients associés à ces divers environnements et qui sont à mesurer.
Cette année, nous avons connu deux accidents durant la journée.
Le premier sans conséquences avec un participant qui se fait déséquilibrer au gonflage dans une rafale aux Grands Moulins et qui va latéralement taper un rocher avec la hanche. Mais pas de blessure au final.
Un peu plus tard, au Petit Charnier, un autre concurrent tente un gonflage en face voile en conditions pas établies, dans une pente raide et alors que ses suspentes ont tendance à s’emmêler dans des chardons et autres fleurs séchées. Le décollage raté qui s’ensuit conduira à une cheville cassée (malléole interne), au déclenchement des secours et à l’évacuation de la personne par hélicoptère.
De nombreux enseignements peuvent en être tirés.
-On ne revient pas sur la connaissance nécessaire de l’environnement montagnard. Mais il faut souligner qu’avec un peu de vent météo, un ciel changeant et une activité thermique prévue, les conditions selon l’heure et l’endroit peuvent passer de totalement nulles à rafaleuses…
D’autre part, sur ce type de journée, il est nécessaire de bien pratiquer les diverses techniques de décollage. Le dos voile, sur des terrains difficiles, est souvent le plus approprié.
-Côté organisation, il faudra mettre en place d’autres mesures.
Instaurer une veille radio, avec radio et chargeur et une personne à poste au QG, sur la fréquence commune. Ce qui permettra aussi de demander de libérer la fréquence pour les messages essentiels uniquement, en cas d’intervention des secours.
Mentionner la procédure de déclenchement des secours sur la fiche donnée aux concurrents. Il est un peu dommage qu’un participant téléphone à l’organisation pour lui demander de déclencher les secours ; si on est en montagne et qu’on a du réseau, on gagne du temps en téléphonant directement soi-même aux secours lorsqu’on voit qu’il y a un accident…
Privilégier le 112 (au lieu du 18) qui est à même malgré les disparités locales d’organisation des secours, de déterminer au mieux et au plus vite quels moyens et quelle structure doivent être engagés.
Et pour faciliter et accélérer les prises de renseignements, il nous faut en interne imprimer une liste de tous les participants qui soit triée par ordre alphabétique et qui mentionne tous les numéros de portables.
Enfin dans les renseignements donnés aux participants, se méfier des appréciations sur les secteurs décollables, qui peuvent sembler cool à certains alors que pas du tout pour d’autres…
Nous publions en annexe le récit que l’accidenté nous a transmis de sa mésaventure. Merci à lui et bon rétablissement.
"Montée au Petit charnier après un déco sans pb des Gds Moulins. 14h30 : 2 parapentistes en prépa au déco. Pas ou peu de vent. Je trouve que c'est quand même raide, mais sans inquiétude particulière. Le premier interrompt son déco(clé ou brindille). Repart avec une petite cravate et va poser hors de vue (vers Col de Clarant ?) Le second part en dos voile après m'avoir demandé de l'arrêter si je sens que ça ne le fera pas. Déco ss problème. Je m'installe, fortement gêné par les multiples fleurs séchées pour démêler les suspentes. Peu de vent, qq mini"bouffées".
Face voile, j'attends une bouffée. Qd celle ci arrive, je tire un peu. Le bord d'attaque se soulève mollement. Je tire un peu plus fort en reculant. Là, le bord droit se soulève très rapidement, je ne peux pas remonter pour le décharge vu la pente, les freins sont encore mous, inéfficaces. Il tend à se replier sur le gauche qui part à son tour. Je suis surcroisé et déséquilibré vers ma gauche et légèrement sustenté. La voile avance, je pense que je freine à mort sans beaucoup d'effet, elle part violemment sur ma gauche en me tirant, heureusement, parallèlement aux courbes de niveau sur une dizaine de mètres. Je suis couché sur le côté droit dans la pente, j'ai donc fait un tour ! Mon pied bute sur une pierre(craquement) la voile se couche dans l'herbe. Je soupçonne une fracture au niveau de la cheville. J'appelle sur la fréquence des Tétras en demandant un secours en précisant qui et où je suis, l'hypothèse des blessures. Celui ci s'organise, l'hélico arrive vers 15h30. En attendant, l'hélico, bien installé assis sur un rocher , les fesses dans un creux, je me décroche de la sellette bourre mon parapente dedans, mets dans mes poches tout ce qui peut se détacher, voler (gants, gps).J'assure ma radio sur une boucle de ma doudoune. Je garde mon casque. L'Helico arrive, dépose les secours au sommet 20 m au-dessus de moi. Qd ils arrivent je suis prêt à être hélitreuillé. Ensuite, hôpital S : bilan fracture maléole interne et tête du péroné(conséquence de la première). Merci pour le soutien radio ou téléphonique pendant l'attente. Equipe héliportée très performante . Equipe urgences hôpital tip top. Voilà. Cela aurait pu être pire si la voile m'avait tirée dans la pente., le Veyton est 600 m plus bas. Côté perso : j'ai certainement fait une erreur de maîtrise que je ne sais apprécier, le tout n'ayant duré que qq secondes. Je pense qd même que la montée de la voile côté gauche a été freinée par la prise de suspentes dans les têtes de fleurs séchées qui en se libérant brusquement, augmenté de l'énergie du côté droit, a causé le reste. A posteriori je me dis que j'aurai du faire un dos voile, marcher à reculons dans ce terrain est à proscrire. Côté déco Petit Charnier : je retirerai le mot "cool" sur la fiche. Il est raide, très exposé, quelques grosses pierres. Moins de rochers qu'aux Gds Moulins, mais aussi expo. Mais ce n'est que l'humble avis d'un parapentiste très moyen."